La demande de vins rosés a augmenté partout dans le monde, ce qui révèle une plus grande confiance des consommateurs dans cette catégorie. Les nouvelles générations sont plus ouvertes à la découverte de vins moins conventionnels, et la stigmatisation qui associait les rosés aux vins de moindre qualité s'est enfin estompée.
Les producteurs ont aussi radicalement changé de mentalité, et s'il y a quelques années beaucoup considéraient les rosés comme une simple sangria de raisins rouges, aujourd'hui la plupart des producteurs ont des rosés conçus dès le départ, avec des parcelles de vignes définies et des cépages destinés à cet effet.
On trouve aujourd'hui sur le marché deux types très différents : les rosés « piscine », avec une perception plus ou moins grande du sucre, et les rosés très sérieux, plus austères et au profil gastronomique.
Pour mieux comprendre ces différences, il faut se rendre compte qu'il existe plusieurs façons de faire un rosé :
• Par macération courte : le moût reste peu de temps en contact avec les parties solides du raisin. Car, plus ce temps est court, moins la couleur sera chargée ;
• Vins de Cour : Ici, il y a un mélange de cépages rouges et blancs ;
• Sangria : Lors de la macération d'un vin rouge, une partie du liquide est préalablement prélevée.
Comme le Portugal regorge de régions proches de la mer, et donc de régions de fraîcheur et d'acidité, de nouveaux vins rosés de styles variés ont fait leur apparition du nord au sud du pays, des rosés les plus légers aux rosés puissants... Le fait que nous avoir de plus en plus de rosés différents signifie que le consommateur est de plus en plus éclairé et libre de tout préjugé.
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